Réduire ses charges d’exploitation!

Les coûts récurrents insoupçonnés cachés dans les OPEX d’entreprises d’inspection – « charges d’exploitation »

Les sociétés d’inspection sont désormais obligées d’utiliser un processus d’inspection en deux étapes « acquérir et archiver ». Comme nous l’avons vu, cela signifie que l’inspecteur peut effectuer jusqu’à 1 heure d’archivage des données et la logistique pour chaque jour d’acquisition.

Malheureusement, les pertes de dépenses d’exploitation des sociétés d’inspection ne s’arrêtent pas là. Un autre élément qui entre en jeu dans ce nouveau processus est le support utilisé pour stocker les données elles-mêmes, à savoir la clé USB.

Cet article explique comment l’utilisation de clés USB, apparemment bon marché, finit par avoir un impact significatif sur les entreprises d’inspection OPEX.

Examen du processus de gestion des dossiers

Certes, les clés USB sont devenues extrêmement bon marché au fil des ans. Il est donc difficile de croire qu’elles peuvent avoir une incidence importante sur l’ensemble de l’entreprise. Cependant, le problème réside dans les dommages collatéraux que les clés USB causent. Pour mieux comprendre cela, passons en revue un processus typique d’inspection et de gestion des dossiers.

1. Les inspecteurs utilisent de l’équipement d’essais non destructifs pour acquérir les données qu’ils stockent sur des clés USB.
2. Chaque fichier est indexé correctement en utilisant des balises telles que le nom du client, l’actif, la section du site, le composant et le numéro de contrat.
3. Lorsque pleine, la clé USB est déconnecté correctement.
4. Chaque clé USB est stockée dans un endroit sécurisé (les inspecteurs peuvent utiliser jusqu’à une douzaine de clés USB par jour).
5. À la fin de chaque journée, les inspecteurs quittent le site et se rendent à l’endroit où ils peuvent accéder à un ordinateur (une remorque, le plus souvent).
6. Ils copient ensuite tous les fichiers d’inspection de chaque clé USB sur le PC.
7. Lorsque le PC est connecté à un serveur de données sécurisé ou à une solution de cloud computing, les inspecteurs prennent tous les fichiers qu’ils ont enregistrés et les archivent.

Cette dernière étape peut se faire à la fin de chaque journée ou une fois par semaine, lorsque les données ont été triées et analysées.

Pour en revenir aux dommages collatéraux, nous pouvons constater que presque chaque étape du processus comporte son propre élément de risque. Par exemple, l’inspecteur peut manquer une soudure sur un pipeline (étape 1), mal indexer le fichier (étape 2), utiliser la même clé USB deux fois et écraser les données existantes (étape 6), oublier de copier le contenu d’une clé (étape 7), ou même perdre complètement une clé.

Dans tous ces cas, une conséquence commune est que les inspecteurs doivent retourner sur le site d’inspection et effectuer une acquisition pour la deuxième fois. Cela signifie que la société de contrôle doit couvrir deux fois les salaires et les frais de déplacement pour le même processus.

D’un point de vue opérationnel, il faudra également plus de temps pour retravailler le calendrier et s’assurer que le renvoi d’un inspecteur à un site précédent ne compromet pas le calendrier d’un autre projet. Ce n’est pas une tâche facile, surtout si l’on considère la pénurie d’inspecteurs qualifiés et fiables disponibles sur le marché. L’ensemble de ces facteurs réduit rapidement les marges bénéficiaires et, dans le pire des cas, peut même mener à une rupture de contrat.

Perturber le processus de gestion des fichiers hérités

Grâce à l’évolution rapide de l’infrastructure mobile et des technologies de cloud computing, les sociétés d’inspection qui sont prêtes à explorer des solutions à ce problème de gestion de fichiers disposent désormais de quelques solutions. L’idée de base de toutes ces solutions est, d’une part automatiser le processus à forte intensité de manipulation décrit ci-dessus et également, de réduire le nombre d’étapes afin de réduire proportionnellement le risque.